On ne le dit pas assez, mais nous, la génération Z, traînons des blessures émotionnelles à tous les niveaux. Parfois, elles viennent de l’enfance, de cette famille divisée, des disputes de nos parents, des déceptions que l’on n’a jamais vraiment oubliées. Puis, quand on croit enfin avoir échappé à ces troubles émotionnels, on se heurte à de nouvelles épreuves : celles des relations amoureuses.
Parce que oui, on fait confiance. On aime. On ressent les papillons dans le ventre. On croit aux poèmes, aux promesses, on s’engage… et souvent, on finit dans une autre déception. On en sort parfois brisé, moins rêveur. Dans certains cas, on devient arrogant, égoïste, détaché.
On se protège et on se forge une carapace : l’amour qui aurait dû nous soulager et nous aider à mûrir, à guérir les blessures de l’enfance finit par en rajouter. Il installe des doutes, perpétue le manque de confiance, et nous amène à conclure qu’aimer… fait mal.
Le pire, c’est que certains se résignent à ne plus aimer. À se contenter de coups d’un soir, de relations sans lendemain, pour éviter de s’attacher et mieux se protéger. Alors aujourd’hui, la question se pose : que doit faire la jeune génération pour sortir de ce labyrinthe sentimental ?
Comment réapprendre à aimer, à guérir, à se reconstruire tout en restant ouvert à l’amour ?
