Le Journal de Nahadjenin

Le journalisme à l’ère des réseaux sociaux : opportunité ou illusion ?(1/2)

Le journaliste d’aujourd’hui n’est plus seulement celui qui rédige un article, filme, enregistre, enquête, vérifie et publie. La donne a changé à bien de niveaux depuis le Boom des réseaux sociaux au début des années 2000. Le public, lui, se perd dans ce flot d’informations où le vrai et le faux se ressemblent trop souvent. 

Une information  » fast-food » 

Les médias traditionnels se sont engagés dans une course contre-la-montre, parce qu’il faut être le premier média a donné l’information. Conséquences : peu de vérifications, une information donnée comme des gouttes d’eau pour maintenir le public en alène et générer du trafic. Cela peu se comprendre surtout que ce sont algorithmes qui font maintenant la loi. L’information est désormais produite pour répondre aux exigences des sites numériques et des réseaux sociaux. La rapidité remplace la crédibilité se fragilise. 

Mais à quel prix ?

À l’ère des réseaux sociaux, l’information s’écrit en temps réel, se consomme à toute vitesse et se commente sans filtre. 

Ils ont libéré la parole pour tous/ toutes, sans distinctions d’ages, d’origines, de race… Mais cette liberté s’accompagne d’un coût : celui de la confusion entre information et opinion, journalisme et influence, rigueur et rapidité.

Aujourd’hui, chacun peut informer, témoigner, dénoncer, et ce, parfois sans preuve. 

Ce bouleversement a profondément redéfini les contours du métier et brisé le monopole des médias traditionnels. 

Mais avec cette apparente révolution, on se demande bien si le journalisme a finalement gagné en influence ou perdu en essence/ crédibilité ?

Le journalisme, un métier face à la tentation du “buzz”

Être journaliste à l’ère des réseaux sociaux, c’est évoluer dans un espace où la visibilité est devenue une monnaie d’échange. La tentation de céder au sensationnalisme pour exister est de plus en grande. Surtout avec cette pléthore   d’influenceurs, de chroniqueurs s’érigent parfois en journalistes et qui sont plus légitimes devant les institutions/médias que les journalistes. Pour la simple et bonne et raison qu’ils parlent, ils sont sur les réseaux sociaux et beaucoup d’abonnés. Le nombre de likes, de clics, de partage et de commentaire font monter l’audience… Et cela devient le premier critère de recrutement pour toute personne qui veut travailler pour un média.

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